A l'occasion des journées nationales de l'abeille du 19 au 21 juin 2014, il m'a semblé important de s'arrêter un instant sur ces indispensables auxiliaires de la biodiversité. Bien sûr le sujet est tellement vaste que je ne cherche pas l'exaustivité sur un tel sujet. J'ai juste voulu souligner quelques points :
Les abeilles domestiques
vivant dans des ruches
En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.
De 1995 à 2005, la production nationale a chuté de 30 % et les importations ont triplé.
Quelques mesures simples pour lutter contre cette diminution de la population apicole:
Ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles et l’ensemble des insectes pollinisateurs dans mon jardin, Promouvoir le rôle de l’abeille, comme sentinelle de l’environnement, actrice de la biodiversité auprès des élus de ma commune.
On peut aussi soutenir et participer aux actions grand public de l’Union Nationale de l’Apiculture Française
Adoptons les abeilles sauvages et faisons un geste pour la biodiversitéLes abeilles sauvages sont les reines de la pollinisation. On sait aujourd’hui qu’elles fécondent près de 70% des plantes à fleurs, et sont indispensables à la production d’innombrables cultures agricoles. Ce service naturel, vital pour notre avenir, est menacé. Aidez les abeilles de votre jardin ! (source : site conservateurs abeilles et pollinisateurs)
A part l’abeille domestique et les bourdons, la plupart des abeilles sauvages sont invisibles pour les non-spécialistes. Elles ne vivent pas en essaim ; elles ne produisent pas de miel en rayons ; elles n’ont pas de ruche… mais aménagent des sortes de nids dans le sol, dans les trous des murs, dans les tiges séchées et les brindilles creuses – voire même, dans une coquille d’escargot…
Et pourtant, ces abeilles sauvages, dont il existe plus de 900 espèces recensées en France – et plus de 20 000 espèces à travers le monde ! – assurent à elles seules la pollinisation et la reproduction de près de 80 % des plantes à fleurs et permettent la production et la qualité d’innombrables récoltes à travers le monde.
Ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles et l’ensemble des insectes pollinisateurs dans mon jardin,
Promouvoir le rôle de l’abeille, comme sentinelle de l’environnement, actrice de la biodiversité auprès des élus de ma commune.On peut aussi soutenir et participer aux actions grand public de l’Union Nationale de l’Apiculture Française
Dans nos jardins,
aidons les abeilles sauvages
A part l’abeille domestique et les bourdons, la plupart des abeilles sauvages sont invisibles pour les non-spécialistes. Elles ne vivent pas en essaim ; elles ne produisent pas de miel en rayons ; elles n’ont pas de ruche… mais aménagent des sortes de nids dans le sol, dans les trous des murs, dans les tiges séchées et les brindilles creuses – voire même, dans une coquille d’escargot…
Et pourtant, ces abeilles sauvages, dont il existe plus de 900 espèces recensées en France – et plus de 20 000 espèces à travers le monde ! – assurent à elles seules la pollinisation et la reproduction de près de 80 % des plantes à fleurs et permettent la production et la qualité d’innombrables récoltes à travers le monde.
Pour aider toutes les abeilles – les centaines d’espèces d’abeilles solitaires, qui peuvent potentiellement peupler votre jardin, votre verger, votre potager ou vos champs, vous pouvez, vous à votre niveau,
1- Augmenter les sources de nectar et de pollen – plantez des fleurs natives, des herbes et des variétés traditionnelles. En les groupant (un mètre carré minimum), vous pourrez faire profiter les abeilles d’un véritable festin, et vous leur donnerez une bonne raison de rester dans les parages.
2- Ne stérilisez pas votre jardin : laissez un coin du jardin sauvage ; retardez le moment où vous allez tondre votre pelouse au printemps, pour leur laisser savourer les fleurs de trèfles, les boutons d’or, et toute les petites fleurs qui poussent en abondance d’un bout à l’autre du pays. La floraison des mauvaises herbes, avant l’ouverture des arbres fruitiers, est une précieuse source de nourriture pour elles ; ensemencez des fleurs sauvages.
3- Réduire ou éviter l’utilisation des pesticides (insecticides, herbicides et fongicides) autour des plantes en floraison.
Et donnez un toit aux abeilles solitaires « hors-sol » ! Proposez un habitat qui leur convienne pour les encourager à s’y installer et à y faire leur nid.
Les abeilles solitaires, de la famille des Megachilidae, cherchent des cavités hors-sol. Leurs nichoirs sont très basiques : il s’agit uniquement d’une série de tunnels, costauds, solides, parfaitement protégés pour résister à la pluie et aux changements de températures extrêmes.
Vous pouvez fabriquer vous-même votre abri, ou l’achetez directement sur Internet.
Pour fabriquer dans votre jardin, un nichoir à abeilles sauvages, quelques idées ici
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| Les abeilles terricoles recherchent des buttes ou des talus ensoleillés recouvert de peu de végétation |
(source : Forêts d'Aulnoy)
Paul Betts étudie les abeilles solitaires depuis près de 10 ans, au fond de son jardin en Picardie. Ce passionné, biochimiste et féru de nature, fabrique des abris à abeilles sauvages qu’il teste chez ses voisins agriculteurs et maraîchers, et dans son réseau d’arboriculteurs du sud de la France avec qui il développe des techniques pour « repeupler » la France en abeilles locales.(source Conservateur des abeilles et pollinisateurs)
Ecoutons-le :
Pour aller plus loin sur la connaissance des abeilles, notons l'excellente revue de Sciences et avenir de juillet/août 2013
Pour répondre à tes questions concernant les abeilles je n'ai pas de ruches chez moi mais dans le jardin il y a des coins sauvages difficiles d'accès avec de l'herbe qui pousse .
RépondreSupprimerPrès de chez moi à 5 km il y a le musée du miel de Gramont dans le département du Tarn et Garonne avec différentes sortes de ruches anciennes de
France et de pays différents .
PS : Je n'habite pas à Tournecoupe (photo des remparts d'un ancien château ) mais à Saint-Clar qui est à 6 km de Tournecoupe .
Bises
Tu as donc des coins sauvages où les abeilles sauvages peuvent s'en donner à coeur joie. Je t'embrasse Marithé. A bientôt.
SupprimerJe te suis entièrement dans ta démarche, je n'ai pas fait d’hôtel à insectes, mais j'ai installé beaucoup de plantes pour les accueillir et leur offrir de la nourriture. Je suis d'accord pour les pesticides mais pour les engrais chimiques, je doute que cela est une influence sur leur disparition.. Une plante bien nourrie donne davantage de fleurs et donc une nourriture plus abondante pour nos amies. J'ai la chance d'avoir dans mon jardin des abeilles en nombre et toutes sortes d'oiseaux qui dévorent les pucerons.
RépondreSupprimerBises, belle soirée Jocelyne
Et bien voilà un bel équilibre biologique ! c'est cela qui est important, veiller à la biodiversité que la culture intensive et chimique a mise à mal. C'est vrai qu'une plante bien nourrie et un jardin diversifié favorisent les abeilles. Je suis quand même tentée de fabriquer un nichoir à abeilles pour les aider à se reproduire en toute quiétude. Bises Jocelyne.
SupprimerIl y a plein d'abeilles sauvages dans le jardin, des osmies, des mégachiles et je leur ai installé un petit hôtel mais je crois qu'elles se débrouillent très bien toutes seules.
RépondreSupprimerHeureuse de voir que mes amis jardinautes sont bien sensibilsés à cette raréfaction des abeilles. Je n'en suis pas étonnée d'ailleurs. Il est vrai que dans le jardin j'ai pas mal de plantes mellifères. Dans ton beau jardin, tu dois en avoir beaucoup plus ce qui fait que l'existence d'un hôtel à insectes et à abeilles n'est peut-être pas nécessaire. Bises Sylvaine.
SupprimerHeureusement, tout le monde prend conscience petit à petit de la nécessité vitale pour les sauver! Normalement les épandages sont interdits mais je ne suis pas sûre qu'il n'y ait pas des dérogations!!! ça me rappelle la fois où JL voulait partir en Auvergne pour devenir apiculteur! je n'étais pas super, super emballée,tu imagines! finalement, on se contente de nos petites abeilles du jardin et on va chercher le miel en Auvergne...A bientôt
RépondreSupprimerTout le monde je ne sais pas mais beaucoup de jardiniers amateurs prennent le problème au sérieux et posent des actes pour diversifier leurs plantes mellifères au plus grand plaisir des abeilles sauvages. Quant à JL apiculteur, oui je m'en souviens. Quelle frustration quand on pense à tous les bons pots de miel qu'on aurait pu déguster...Bises Maryse. A bientôt.
Supprimeroui c'est un vrai et gros souci..dans mon jardin il y a des coins sauvages, des arbres, arbustes, fleurs et plantes qui attirent les insectes, et les papillons..dans mon petit village il y a 2 apiculteurs amateurs (une 10aine de ruches en tout) mais j'ai quand même l'impression que les abeilles sont moins nombreuses..et parfois j'en vois qui sont malades..je n'ai pas d'hôtel à insectes, il y a dans le jardin beaucoup d'endroits où les insectes peuvent nicher ..
RépondreSupprimer(mon beau père était apiculteur amateur, c'est beaucoup de boulot!)
bonne journée bises de pas très loin
Coucou Catherine ! les coins sauvages attirent les insectes, c'est vrai mais dans mon jardin qui est de taille moyenne je n'ai plus guère d'endroits sauvages. D'ailleurs je trouve que c'est surtout les papillons chez moi qui se raréfient. En tout cas, j'ai eu envie de profiter de ces journées de l'abeille pour sensibiliser chacun. Quel chance d'avoir un beau-père apiculteur qui vous fournit en bon miel! Bises de pas très loin et belle journée ensoleillée à toi.
SupprimerJe fais très attention et depuis quelques années je n'utilise plus de chimique. Par contre dur dur de convaincre le mari... Je vois plus d'abeilles qu'avant mais c'est normal car il y a beaucoup plus de fleurs qu'avant. J'aimerais beaucoup mettre une ruche mais je pense que les champs autour de chez moi sont traité, je fais donc ce que je peux.
RépondreSupprimerBonne journée
c'est vrai qu'avoir des fleurs non traitées chimiquement est une façon d'encourager et de favoriser la vie des abeilles. J'essaie aussi de familiariser mes petits-enfants de ne pas avoir peur de ces insectes bienfaisants et qui ne piquent que s'ils se sentent attaqués. Pas facile ! Belle journée à toi Lys Blanc.
SupprimerLes insectes ne connaissent pas la crise du logement chez moi entre les arbustes, les fleurs, les tas de bois, le champ fleuri etc ... je ne traite jamais, le jardin est entièrement naturel (mon dos et mes bras s'en souviennent !!) et je suis récompensée avec la venue d'une faune et d'une flore qui font parti de mes bonheurs quotidiens ... Je loue cette démarche et même si je n'ai pas le temps de m'occuper d'une ruche, les abeilles sont des invitées de marque au jardin ...
RépondreSupprimerNathalie, pas de crise de logement ? pas besoin de loi Duflot ou autre ? tu es une chanceuse et les abeilles aussi. Je fais comme toi dans mon jardin adolescent de n'utiliser aucun produit chimique, que du naturel. J'espère que la faune et la flore m'en seront reconnaissants. Pour le moment ce n'est pas encore gagné pour la faune pas mal absente de mon jardin mais je ne désespère pas. Je vais tout faire pour. Bises bretonnes et belle journée à toi !
Supprimercette année avec le printemps venu très vite... j'ai eu des giroflée qui ont vite fleurie .... et remplie de butineuses de tout poil (et de papillons aussi)
RépondreSupprimerun plaisir de les voir venir au jardin... de toutes sortes de toutes tailles... J'ai installé des petits hôtels pour guêpes et abeilles solitaires il y a moins d'un mois 1/2 et lors de ma tournée ce matin, déjà 3 trou de bouchés ... alors que je pensait qu'il était trop tard!!! je suis très contente... et du coup je vais tenter de leur en faire d'autre!
sans abeilles, nos jardins ne servirons plus à grand chose!!!
super que de bonnes idées ! cela m'encourage à fabriquer pour l'an prochain ces petits hôtels si propices au bien-être des abeilles sauvages, sachant qu'il est important aussi d'avoir une végétation luxuriante et fleurie dans laquelle elles pourront batifoler à leurs aises. Effectivement c'est de notre responsabilité de jardinier pour contrebalancer les ravages de la culture agricole intensive. Belle journée à toi.
SupprimerJe suis entièrement d'accord avec toi. Nous devons tous préserver les abeilles.
RépondreSupprimerA mes débuts, je n'y pensais pas trop aux p'tites bêtes qui vivaient dans mon jardin, mais depuis deux ans, je fais très attention à elles et je plante aussi les végétaux qui les attirent. Je n'utilise plus de produits chimiques. D'ailleurs, BOTANIC a tout mis en place pour nous sensibiliser sur ce sujet. J'ai planté un buddleia pour profiter des papillons. C'est un vrai spectacle. Mais revenons aux abeilles. Je n'ai rien pour leur offrir le logis, mais j'y pense. Je crois bien que ton article va me décider. En tout cas, j'ai souvent observé les butineuses dans les fleurs de delphinium, d'abélia, de penstémon... et je peux te dire qu'elles se régalent.
Bisous et bon week-end
Si mon article est utile, tu m'en vois ravie. J'ai convaincu Chéri Chéri de ma démarche, donc tout baigne, nous allons édifier un hôtel à abeilles en nous rapprochant du site de Paul Betts. On pourra échanger nos expériences. Je n'ai pas la chance d'avoir Botanic près de chez moi car leur démarche écologique semble intéressante d'après les avis des uns et les autres. Bisous à toi Armelle et belle journée.
SupprimerQuel article génial, merci beaucoup ! Plus on sera nombreux à adopter ces petits gestes, plus on pourra rêver d'inverser la tendance de la mortalité des abeilles... Ça ne nous coûte rien et c'est tellement important, il faut vraiment qu'on arrive à sensibiliser le plus de gens possible à cette question, et c'est grâce à des articles comme le tien qu'on y arrivera ! Gros bisous :)
RépondreSupprimerOui plus on sera nombreux à adopter ces petits gestes de sauvegarde plus on pourra inverser cette tendance destructrice. Je vais passer à l'action avec un geste symbolique dont je reparlerai prochainement. Gros bisous ma chère Toupetipti.
SupprimerNous avons 3 ruches sur un autre terrain que le nôtre (trop petit). Nous sommes adeptes de la technique Warré, plus respectueuse du mode de vie des abeilles. Pas de récolte l'an dernier, peut-être un peu de miel cette année...
RépondreSupprimeret bien si un jour nous décidons de nous orienter vers l'apiculture, oui ce sera avec cette technique de l'abbé Warré. Pour le moment, nous essayons de diversifier l'accueil des abeilles sauvages. Nous verrons après. Merci pour votre visite ici et à bientôt, j'espère. A bientôt.
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