Issu d'hybridations multiples, souvent classé parmi les polyanthas, à tort semble-t-il, ce rosier fait partie de mes préférés. Moderne, il a la grâce des roses anciennes. Avant la création du jardin, faute de massifs, je l'avais placé dans une grande jardinière de pleine terre où il a fait des merveilles.
A l'automne dernier, j'ai décidé de regrouper mes rosiers afin de leur offrir une terre adaptée. J'était en fait assez découragée car la plupart étaient malades, notamment atteints par le marsonia. Ma terre inadéquate devait en être la cause et sans doute aussi mon inexpérience.
Pour qu'ils se plaisent dans notre jardin, lors de la transplantation nous avons décaissé sur une largeur et une profondeur de 80 cm, ajouté une bonne terre végétale, du compost, quelques poignées d'or brun, et de corne broyée. La totale quoi. Les jardins plus argileux et plus fertiles sont bien sûr beaucoup plus propices à l'accueil de ces exigentes. Mais plus têtue qu'une bretonne, cela existe-t-il ? L'avenir dira si nous avons su acclimater ces belles.
J'attendais avec impatience si mon cher Léonardo accepterait ce transfert. Et bien il semble que oui. Il est toujours aussi magnifique. Il faut dire que ce rosier exceptionnel a un charme romantique indéniable. Le feuillage est très sain, résistant aux maladies et n'est pas abimé par la pluie. Il est remontant de mai aux gelées. Ses fleurs doubles, de 75 à 80 pétales, au parfum léger couleur rose Bengale* sont regroupés en bouquets denses et ne cessent de se renouveler tout au long de la saison. Elles résistent très bien à la pluie.
Il est assez compact. Sa hauteur et sa largeur ne dépassent pas 1 m dans mon jardin. Il peut être facilement intégré dans un massif, placé en bordure ou en haie basse.
A l'époque de son achat, je ne faisais pas trop attention aux labels de qualité. La bonne surprise c'est que créé par Meilland en 1994, il a obtenu la Médaille d'or à Monza, en 1993. Par ailleurs, il est classifié ADR, gage de résistance aux maladies. Mais dans notre jardin, le marsonia est un invité parasite, une vraie bernique.**
Quels soins demande Léonardo (et oui, je l'appelle par son prénom du fait de notre long compagnonnage. Un peu jaloux, peut-être ? oui ? non ?). Quelques poignées de bon compost à l'automne et au printemps à enfouir par griffage. Eventuellement, un engrais rosier pour soutenir la floraison (c'est ce que je fais), une taille d'entretien à l'automne. Une plus drastique pour la formation de l'arbuste fin février. Et le tour est joué.
Amitiés jardinières !
* Il existe également une variété rouge pour les fans de cette couleur.
** Pour les non-bretons et les non-normands, la bernique au sens figuré est un vrai "pot de colle" dont on n'arrive pas à se débarrasser comme la bernique (patelle) accrochée à son rocher.
jolie association avec les aulx ! Je possède également un rosier rose Bengale ' Gîte de France ' de Meilland. Tu as raison, c'est un beau coloris.
RépondreSupprimerJ'irai le voir si tu l'as montré sur ton blog. J'adore cette couleur.
SupprimerCe rosier est vraiment très beau. Avec un nom comme ça, ce n'est pas étonnant !
RépondreSupprimerC'est vrai que le nom est très évocateur et comme je suis née en Touraine, j'ai une sensibilité particulière pour ce grand homme aux multiples talents.
SupprimerQue j'aime lire ton blog aux accents BZH ! Ton rosier est très beau, et l'association avec les aulx est très réussie. Tu as bien fait de persévérer – comme quoi, les Bretons ont toujours raison !
RépondreSupprimerChut! Toupetipti, il faut se le susurrer à l'oreille que les "Bretons ont toujours raison" cela pourrait agacer (sourire) mais bon puisque tu le dis!!!! Belle soirée à toi.
SupprimerJe t'envie ton beau léonard qui chez moi à fait place à un usurpateur :))) le marsonia sévit ici aussi cette année ... j'ai tenté une aspersion avec du purin d'orties, on verra si cela marche mais j'ai entendu dire que c'était encore mieux avec du purin de prêle ... oui mais voilà, je n'en avais pas sous la main !!!
RépondreSupprimerbonne journée, bises.
Oui j'ai lu ta déception sur ton blog, cela m'a fait sourire et en même temps j'ai compati. Le marsonia m'agace beaucoup, j'ai pourtant amendé ma terre pour que mes rosiers poussent dans de meilleures conditions et restent sains. Je vois les feuilles se tâcher même si c'est peu pour le moment. J'essaierai comme toi le purin d'orties que mon mari est en train de fabriquer mais je n'y crois guère. On dit qu'on peut prévenir mais pas guérir ce fichu marsonia. Je regrette de ne pas avoir fait de pulvérisation de bouillie bordelaise, il parait que cela retarde pas mal l'apparition des tâches. Belle fin de soirée à toi, Nathalie.
SupprimerJ'ai moi aussi ce beau Rosier , comme le votre il et beau. Léonard de Vinci' a beaucoup aimer le Val de Loire , qui et ma région.
RépondreSupprimerJ'ai aimer votre blog
Bon aprés midi
Et oui, moi qui suis une bretonne née en Touraine, je sais combien Léonardo da Vinci a aimé la Touraine et y a élu domicile pendant un moment de sa vie. C'est un hommage à ma région natale que je suis heureuse de partager avec vous. Belle fin de soirée.
SupprimerTes roses invitent à la poésie:
RépondreSupprimerVivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Pierre de Ronsard,
Sonnets pour ( Chantal ) Hélène, 1578.
Que j'aime ce sonnet pour Hélène qui résonne tout doux à mes oreilles, cher Jean Navet. Je vous le dédie en retour.
SupprimerLéonardo Da Vinci est dans le jardin depuis l'année dernière! C'est une vraie perle, tu as raison! Il est superbe, tant par ses fleurs que son port. Pour l'entretien, ici, c'est de la corne broyée au printemps et à l'automne, quelques peaux de bananes broyées pendant l'été. Ca fonctionne plutôt pas mal!
RépondreSupprimerBonne fin de journée!
Tiens c'est rigolo que tu préconises la peau de banane, mon mari m'a demandé de mettre dans un seau toutes les peaux de bananes pour en faire un engrais. Comme quoi les grands esprits se rencontrent. Je ferai un essai sur les rosiers. Belle fin de soirée.
Supprimerje préfère les rosiers anciens, celui là est élégant, j'ai entendu parlé de lui en très bien !!!
RépondreSupprimerJe suis comme toi j'adore les rosiers anciens ou les modernes qui leur ressemblent. Un critère absolue maintenant que j'ai été échaudée c'est de trouver des rosiers très résistants à la maladie. C'est tellement attristant de voir ses rosiers péricliter au fur et à mesure que la saison avance. Belle fin de soirée à toi, Valérie.
SupprimerIl est superbe ton Leonardo. J'ai découvert aussi hier qu'il avait le label ADR.
RépondreSupprimerLe mien a un peu la même histoire que le tien . il a passé 22 ans en pot chez ma mère,toujours malade les dernières années. Elle me l'a donné en automne et là il est vraiment magnifique dans ma terre argileuse,il se plait. Il a eu drit ã un peu de bouillie bordelaise après la taille et du purin de prêle ce WE,pas de maladie pour l'instant. Par contre pas de chance,ses fleurs sont cachées,piquent du nez et avec la pluie,bof bof...il n'est pas montrable en entier lol. Il doît être pudique...
Têtue comme une bretonne...j'ai bien ri,j'en ai 4 à la maison,bigre... ( mais bon,je suis mélangėe normande et italienne,j'arrive à leur tenir tête)
Je découvre ton magnifique blog et je me régale de toutes ces beautés! Je garde ton adresse pour y revenir dès que je peux!
RépondreSupprimerReviens comme tu veux Mamini. Je serai heureuse de t'y accueillir.
RépondreSupprimerque du bonheur ton blog
RépondreSupprimermerci de ta visite
j'ajoute ton liens sur mon blog
a très vite
linette
Heureuse que mon blog te plaise Linette. A très bientôt.
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