Planté l'an passé au sud-est du jardin, ce phlomis prend cette année une envergure sympathique. De nombreux boutons prêts à éclore nous invitent à un spectacle doré des plus prometteurs. Placé devant un genêt blanc, en arrière-plan de rosiers et d'un pérovskia, j'ai hâte de voir le rendu final.
Cette plante aime les terrains secs et pauvres, de toute nature même calcaire ou acide comme c'est le cas ici. Vigoureuse, elle ne nécessite donc pas d'engrais et se laisse vivre doucettement. Sa rusticité moyenne (-7°C) est bien adaptée chez nous. Sa floraison longue-durée (printemps/été), son feuillage persistant sont très appréciables. Bref une incontournable des jardins. Je la découvre et vous en reparlerai au fil du temps.
Phlomis fructicosa, viburnum odoratissimum ou tinus variegata, leymus arenarius, nandina domistica, il faut être "cultivé" pour être jardinier !!!
RépondreSupprimeret oui et bon en latin aussi. Rassurons-nous les termes en latin ne sont pas absolument nécessaires. C'est pourquoi à chaque fois je préciserai le terme en bon français de France, cher gaulois.
SupprimerMoi aussi j'ai hâte de voir le rendu final; les mises en situation avec d'autres plantes harmonisent l'ensemble. J'espère qu'il résistera à plus de froid car chez nous ,les hivers sont plus rigoureux et j'en ai un qui a déjà 2 ans.
RépondreSupprimeret bien c'est plutôt encourageant, Maryse. Il a su résister à l'hiver 2012-2013 qui de mémoire a été plutôt froid. Le phlomis fructicosa résiste théoriquement jusqu'à -7°C mais tout dépend de sa situation abritée ou ventée. Chez nous, il fait moins froid certes mais il pousse dans un couloir bien ventée. Mais bon il a su résister aux dernières tempêtes plutôt fortes.
SupprimerIl est bien plus rustique que cela, il s'étend même outrageusement dans mon froid jardin alsacien très humide l'hiver. Il a même survécu sans dommage au terrible mois de février 2012, avec 3 semaines de froid intense à -15°... C'est dire si c'est un costaud...
RépondreSupprimerEt bien voilà qui va encourager Maryse H qui habite dans une région plus froide que la mienne. C'est vrai que la résistance au froid n'est pas vraiment un critère pour moi qui habite près de la mer mais bon je ne suis pas dans le sud de la France et certaines plantes ne conviennent pas ici. Heureuse d'accueillir ici une alsacienne, quelle belle région tu habites!
SupprimerIl devient très imposant, j'espère que ton rosier est planté loin de lui. Malgré 2 tailles annuelles, une après la floraison, l'autre en fin d'automne, il étouffe le rosier planté près de lui. A terme, je devrai lui trouver un nouvel emplacement. Si tu veux le multiplier, rien de plus facile ! Après la taille de sept-oct, tu mets une tige aoûtée en terre et tu as un nouvel arbuste.
RépondreSupprimerJe prends note pour la taille et le marcottage. Pour le rosier, j'espère qu'il n'y aura pas de problème, il s'agit de 3 petits rosiers couvre-sol. On verra l'évolution. C'est toujours compliqué entre planter trop serré et trop large. J'hésite toujours.
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