Merci pour vos visites. Ce blog est un lieu d'échange et de partage. Vous souhaitez me donner votre avis, poser une question ? J'y réponds avec plaisir. A très vite ! Amitiés jardinières.

lundi 24 mars 2014

C'est la cata dans la rocaille ! un petit rappel de l'histoire de notre jardin.

La rocaille en cours de toilettage. 
Les salvia sont déjà rabattues 
et le sarclage a déjà commencé.

Nous nous sommes tellement concentrés sur les massifs que nous avons délaissé notre rocaille. Ingrats que nous sommes ! et pourtant, elle fut au centre de nos soins quand, en 2010, nous avons décidé de nous lancer dans le jardinage.

Elle était dans un état de désolation totale, cette rocaille conçue lors de la construction de la maison en 1988-1989. A l'époque nous avions si peu de temps à consacrer au jardinage que nous avions confié sa réalisation à un paysagiste, responsable également de l'engazonnement du terrain et des haies. Sa conception fut surtout pensée par lui tant nos connaissances jardinières étaient inexistantes. Le résultat nous plaisait assez. Nous l'avons entretenue tant bien que mal lorsque notre temps disponible nous en laissait le loisir. 

Nous l'avons abandonnée à son triste sort pendant une vingtaine d'années lorsque nous avons dû confier la maison à des locataires et partir sous d'autres cieux pour des raisons professionnelles.

Notre retour, la retraite venue, signa son sauvetage et sa rénovation de fond en comble tant elle était devenue plate comme une galette... bretonne qu'en l'occurrence je préfère dans l'assiette. Elle recommençait à avoir fière allure quand de nouveau la vie nous imposa d'autres priorités. Pendant deux-trois ans le jardin retrouva sa liberté parmi les herbes folles, les coquelicots, les pâquerettes, les mauves, le trèfle. Le liseron et autres adventices s'érigèrent en maîtres du jardin au grand dam des propriétaires des lieux.

La vie est un éternel balancier fait de hauts et de bas. Les ennuis de santé résorbés, les soucis de l'accompagnement d'une personne aimée 
plus d'actualité *, nous avons pu de nouveau nous concentrer sur notre jardin. Dans notre engouement créateur, nous nous sommes alors lancés dans la création d'un potager (entamée et délaissée pour le moment faute de temps) puis de massifs que nous continuons à parfaire pour notre plus grand plaisir.

Du coup, il nous faut apprendre à ne rien délaisser, un peu comme la mère de famille nombreuse qui doit s'occuper à la fois de tous ses enfants sans en négliger aucun. L'état de notre rocaille témoigne que ce n'est pas encore gagné mais nous y travaillons en petites fourmis travailleuses et persévérantes que nous sommes.

Depuis vendredi dernier, par touches successives, nous sarclons, taillons, binons. Les salvias sont ratiboisées. Hélas, je m'aperçois que je n'ai pas respecté le calendrier de la taille des gaillardes, idéalement fixé en novembre et qui commencent à repousser dans un beau désordre. Du coup, j'ai tout rabattu au sol et on verra bien ce qu'il adviendra de la floraison. Même travail pour les grandes achillées dont les tiges desséchées faisaient peine à voir. Tout est arasé, le massif respire. Ne riez pas, j'ai même découvert l'existence d'un calistemon laevis que j'avais oublié, submergé par l'exubérance des achillées. Et au fait, qu'en est-il de ce rosier grimpant que nous avons transplanté à l'automne dernier? Damnation, je crois bien que nous ne l'avons pas taillé ni enrichi la terre. Ouille, ouille encore un oubli ! Et la clématite toute chétive qui refuse depuis son implantation de se lancer à la conquête de la balustrade. Quelle ingrate !

Je ne peux faire de photos aujourd'hui tant il pleut mais je vous livrerai bientôt une photo de la rocaille ressuscitée, aérée, prête à de nouvelles aventures.

* plus d'actualités, hélas! puisqu'il s'agissait de ma mère décédée, elle qui aimait tant ce jardin ne l'aura pas vu sous ses meilleurs atours.

dimanche 23 mars 2014

Ces plantes avaient revêtues leurs plus beaux atours...comment leur résister ?

Il fut un temps où le shopping me ravissait et m'entraînait dans des dépenses irraisonnées de fringues et autres frivolités.

Aujourd'hui, j'éprouve le même engouement pour les achats de plantes lorsque je m'aventure chez un de ces pépinièristes de talent chez lesquels j'aime butiner au hasard de mes pas.


Chez nous, les rôles se sont naturellement distribués depuis que nous avons décidé de concevoir ce jardin pour notre retraite. Monsieur Chéri-chéri se réserve les travaux d'amendage de la terre, pauvre ici, le plantage, le déplantage et moi sa moitié je me forme sur internet, j'apprends les noms des plantes, leurs besoins, les associations possibles, prend ma part du sarclage et de la taille. J'imagine la conception du jardin, dessine les massifs sur le papier et in situ pour vérifier la faisabilité. Au fur et à mesure de mes apprentissages, je note moults renseignements sur des petits papiers qui s'entremêlent. Désormais munie d'une tablette, j'organise mieux mes idées et crée des fichiers dont je reparlerai un jour prochain.

Pendant que j'écris ce post, Monsieur Chéri-chéri est en train de planter. Je lui ai suggéré les emplacements que nous avons finalement positionné en mixant nos idées. Le résultat nous plaît  bien mais je me réserve la possibilité de modifier tout cela à l'automne en fonction de l'évolution du massif cet été.Mais chut! monsieur Chéri-chéri a horreur de déplanter, ne le mettons pas de mauvaise humeur dès maintenant!!!!! 


jeudi 20 mars 2014

Aujourd'hui, c'est le printemps. On taille, on élague, on sarcle!!!!


Depuis mi-février, Mr Chéri-chéri et moi toilettons le jardin pour lui permettre de resplendir au fil des saisons. Rien n'est plus affligeant qu'un jardin négligé même orné des plus belles plantes et fleurs. Alors, nous taillons, binons, sarclons, embellissons au fil de nos idées et du temps disponible. Le résultat commence à nous satisfaire même s'il y a encore beaucoup à faire. Le plaisir de voir jour après jour l'éclosion de la nature est une récompense magique.

J'aurais pu proposer sur ce blog des séquences avant, après. Je le ferai dans le futur mais là, la création de ce blog fut totalement spontanée et je n'ai pu prévoir ces photos de "l'avant".

mercredi 19 mars 2014

Phlomis fructicosa ou sauge de Jérusalem


Planté l'an passé au sud-est du jardin, ce phlomis prend cette année une envergure sympathique. De nombreux boutons prêts à éclore nous invitent à un spectacle doré des plus prometteurs. Placé devant un genêt blanc, en arrière-plan de rosiers et d'un pérovskia, j'ai hâte de voir le rendu final.

Cette plante aime les terrains secs et pauvres, de toute nature même calcaire ou acide comme c'est le cas ici. Vigoureuse, elle ne nécessite donc pas d'engrais et se laisse vivre doucettement. Sa rusticité moyenne (-7°C) est bien adaptée chez nous. Sa floraison longue-durée (printemps/été), son feuillage persistant sont très appréciables. Bref une incontournable des jardins. Je la découvre et vous en reparlerai au fil du temps.
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